Laura Lamiel
(France), née en 1948, vit et travaille à Paris
Les cellules de Laura Lamiel, structures longtemps construites autour de la blancheur immaculée de matériaux usinés et d’éléments préfabriqués composent un espace abstrait, hors de toute contingence. Elles ont progressivement laissé place à la transparence et à la réflexion du verre, devenant vitrines où s’agglomèrent des objets à la charge plus biographique. Cette découpe d’espace, devenue pénétrable, propose une abstraction à la fois psychologique et métaphysique, une réflexion métaphorique sur l’interface entre intérieur et extérieur, entre introspection et relation. L’architecture y joue un rôle de structure mentale, ouverte et hermétique à la fois.